Une idée originale est d’analyser la Ruche comme un album photo. Où donc est mon père dans cette croix symbolique et existentielle par exemple ?
Les empreintes des êtres avec lesquelles j’ai entretenu une relation de vie sont inscrites en moi. Celle de ma première rencontre avec l’autorité, celle aussi de ma mère, la première personne avec laquelle j’ai eu une relation interhumaine et qui m’aura donné le modèle vraisemblable de toutes mes relations sociales ultérieures. Dans la Ruche, on peut toujours chercher la trace, la présence, la mémoire de l’autre ; où est le mari, la femme, la sœur, l’ami d’enfance, le père, le cousin, le parrain, la grand-mère…