Ruches, ou Référentiels collectifs

Si le Référentiel d’alliance proposait une lecture entre deux personnes, la Ruche, ou Référentiel collectif, pousse cette logique plus loin en élargissant cette fois le tirage à un groupe, ou communauté, d’individus.

La Ruche sera donc particulièrement conseillée lorsqu’il s’agira d’analyser des entités familiales (moi, mes parents et/ou mes grands-parents et/ou mes enfants), des groupes d’amis ou autres (moi et mes collègues/ colocataires), etc.

À préciser : si le Référentiel collectif est d’au minimum trois personnes, il n’y a pas de limites quant au nombre maximum d’individus qu’il peut accueillir.

Une idée originale est d’analyser la Ruche comme un album photo. Où donc est mon père dans cette croix symbolique et existentielle par exemple ?

Les empreintes des êtres avec lesquelles j’ai entretenu une relation de vie sont inscrites en moi. Celle de ma première rencontre avec l’autorité, celle aussi de ma mère, la première personne avec laquelle j’ai eu une relation interhumaine et qui m’aura donné le modèle vraisemblable de toutes mes relations sociales ultérieures. Dans la Ruche, on peut toujours chercher la trace, la présence, la mémoire de l’autre ; où est le mari, la femme, la sœur, l’ami d’enfance, le père, le cousin, le parrain, la grand-mère…

Le travail sur la Ruche, tout en proposant une réflexion sur les influences, transmissions affectives et générationnelles d’un Référentiel à un autre, pose la question fondamentale : comment l’autre existe-t-il dans mon Référentiel personnel ? Quelle est la part de l’autre en moi ?

Pour le travail d’une Ruche, on se penchera donc sur le référentiel personnel de chacun des membres dans le but d’une analyse comparée : quels sont les arcanes en commun des différents individus ? Dans quels Référentiels personnels retrouve-t-on tel arcane ? Quelle est l’influence et la contribution de chacun au groupe ?

L’homme se définissant essentiellement par la conscience qu’il a de la relation à l’autre, la Ruche a pour objectif de revisiter et décoder dans un Référentiel collectif l’histoire personnelle ou familiale d’un sujet.